Where is my mind

S'il n'il y en avais qu'une seule à retenir, c'est celle-ci, toutes ces soirées passées à fumer des joints au fond de mon lit et à regarder toujours le même film, en boucle, tout ce que je voulais c'étais ressentir cette émotion encore une fois, jusqu'à ce que ça ne fonctionne plus, revoir encore une dernière fois Jack et Marla tous les deux devant les tours qui s'écroulent et entendre les guitares fracassantes des Pixies qui déboulent...
À ce moment du film j'ai envie d'y croire, de virer toute la solitude de mon existence avec le chaos et la destruction... comme si je voulais dans mon délire narcissique que tout le monde se retrouve aussi triste que moi à ce moment précis.

J'associe souvent mes souvenirs à mes émotions;

Ca fais un moment

Effectivement, ca fais un moment que je ne me suis rien dis, il faut dire que je me sent plus apaisé depuis quelques heures, j'ai l'impression que le tumulte s'éloigne de mes oreilles, je me suis attelé récemment a l'ouverture, je rencontre plus de monde, j'accueille des gens chez moi, je suis plus positif dans mes rôles et mes pièces, je lis carmen cru a longueur de soirée.

Je vais d'ailleurs me faire un dernier Fernet Branca avant le sommeil.

Tout va moins vite

L'espérance de vie de l'homme occidental est de 80 ans, ça c'est fais...

j'ai passé 40 ans de ma vie en couple et depuis 5 ans je suis seul...

Depuis 5 ans tout va moins vite, je n'ai plus qu'un cœur pour deux

Je me souvient bien des débuts, de la rencontre, de mes doutes, de mes interrogations

a l'époque j'aspirais a vivre ma vie du mieux que je pouvais je voulais être libre je voulais voir le monde je voulais être Charles Bukowski, j'étais persuadé que le couple c'était juste une manière d'échapper a soi, a ses névroses. Alors j'ai hésité longtemps, je me souviens encore de ce diner ou j'ai voulus tout faire valser, je me souviens de l'envie de liberté qui me prenait aux tripes, a 30 ans on était une génération d'enfants qui ne voulaient pas grandir.

Il faut dire que je n'étais pas aidé a l'époque... je viens d'une génération d'hommes élevés par des femmes, mon père ce grand absent qui avait déjà bien du mal a résoudre son œdipe comment voulez vous qu'il m'éduque normalement ! c’était un type bien mon père ah ça oui ! il n'a jamais levé la main sur nous, il a toujours su nous conseiller quand on avait un problème a l'école ou au boulot mais n'allez pas lui parler de sexe ou d'amour, parlez lui plutôt d'ordre et de religion, des bienfait de se lever a 5h du matin pour aller engraisser un patron, pour tout le reste il s'en remettait a notre mère, je dis notre car c’était la sienne aussi par bien des aspects.

Forcement tout ça n'aide pas a se forger une personnalité alors on a fais comme on a pu, les autres sont tous fiers de leur famille, "on est comme ça chez les Pichoux" enfin vous voyez ce que je veux dire, j'ai d’ailleurs grâce a ça développé un très fort sens de l'individualité et du rejet des émotions, je ne voulais pas être lui donc j’ai fais l'inverse, je me suis fermé comme une huitre, finis l'amour finis les cris et les pleurs, j'étais blindé contre la vie prêt a affronter le monde tel qu'on me le vendait, mais en cachette je parlais toujours a ce petit oiseau bleu le soir quand personne ne me regardais que je me pensait trop intelligent pour laisser sortir.

Puis la rencontre, alors je vous passe les détails, vous n’avez qu'a regardé coup de foudre a naufingue isle ou une connerie de ce genre pour vous imaginez ce qui n'est pas arriver, et portant je me suis fais scotché, 

J'ai cru pendant longtemps qu'elle n'était qu'une passante défilant dans ma vie comme tant d'autres avant elle.

Ce qui a fais la différence c'est que j'ai laissé la porte ouverte quand la sienne l'était aussi, parfois notre vie ne tient qu'a une minuscule opportunité et si l'on est assez fous pour la saisir alors peut être qu'on peut effleurer le bonheur pendant un cour instant.

A 10 ans j'avais peur de l'école, peur des filles
A 20 ans j'avais peur de ne pas avoir de copine, peur de ne pas trouver de travail
A 30 ans j'avais peur d'être père, peur de mon patron
A 40 ans j'avais peur de m'être trompés de femme, peur pour mes gosses
A 50 ans j'avais peur d'être jeté comme une merde, peur de ne plus pouvoir bander, peur de vieillir
A 60 ans j'avais peur des jeunes, peur de la retraite, peur du cancer
A 70 ans j'avais peur de perdre des gens, peur de moi, peur de perdre la boule, peur de la mort

L'espérance de vie d'un homme occidental est de 80 ans, 80 ans dans la peur, c'est trop.

Alors que vous ayez 20, 30 ou 70 ans, il est encore temps de réussir votre vie, car si vous pliez a la peur irrationnelle de vivre, au soirs de lassitude, tout en peuplant votre solitude vous pleurerez les lèvres absentes de toutes ses belles passantes que vous n'avez pas su retenir...

Adiós Tristeza

J'ai mal au bide, quand je pense au génocide rwandais, aux chambres a gaz, au world trade center, a la malnutrition, au pov soldat ricain qui est venu se faire buter loin de chez lui, aux magouilles des politiques, au trous de la secu, a ma voisine qu'y a caner toute seule dans son appartement, a l'augmentation du prix du lait, a toi qui répond pas mes textos, MAIS POURQUOI TU RÉPOND PAS A MES PUTAINS DE TEXTO ??

Hein on peux savoir ? t'a encore fais tomber ton portable dans les chiottes ? quand tu fais ça j'ai envie d'avoir 20 ans de moins, pour plus avoir de portable, la au moins tu serais obligée de répondre a mes coups de fils, j’arrêterais de me faire des nœuds au bide en attendant une réponse de ta part, j’arrêterais de penser a toi a ton cul, a tes seins, a ta bouche contre la mienne.

Je suis celui qui te regarde quand tu m'observes
Tu es celle qui aime, moi je rêve, mais tu ne m'aime pas, et je rêvais de toi
Je suis celui qui bouge mais tu me maintiens
Tu es celle qui doute mais je te soutiens
Je suis celui qui ment mais tu n'es pas naïve
J'essaye de te maintenir mais je bouge encore trop et tes yeux se perdent parfois
J'ai besoin de t'écrire parce que c'est comme ça que je fonctionne, mais ça tu le sais déjà 

je le fais parce que c'est nécessaire,Pour toi pour moi et pour tout ce qu'on aurait pu être mais qu'on ne sera jamais,

J'aimais quand tu me regardais au fond des yeux,

j'aimais toucher ton corps,

J'aimais quand on s'endormait ensembles.

Quand je pense à toi ces derniers temps je m'en veux un peux, 

je m'en veux de ne pas t'avoir menti, 

J’aurais surement du te dire que je m'en foutais que tu ne me plaisait pas tant que ça, 

enfin j'aurais du me protéger..

Au lieu de ça je me suis livré. Surement trop tôt.

Un jour tu m’as demandé si cette situation me faisait du mal, et si on avait raison de faire ça...

Je pense qu'on a eu tort de se faire du mal, et je n'ai pas eu le courage de te le dire.

Halleluja

Je ne pense plus a moi, je ne pense plus a toi, je ne pense a rien, je me fous de tout, je me moque de toutes ces geules fripées, de tous ces oiseaux tristes aux sorties des boites de nuits, a toutes ces cigognes défraichies au marché le dimanche matin, a tous ces agneaux affamés qui grattent le parvis de la défense avec leurs crocs acérés, a toutes ces grues qui tapinent le long des rues, et je pense a tes yeux gris qui inondes la lueur nacrée de mon être, tu étais ma profondeur de champs aujourd’hui je suis myope.

Je tourne en rond

Je Fais des tours au fond de Mon crane ET c’est entierement de ta faute, arrete de me faire tourner en bourrique, dis moi oui putain!!! Dis moi que c’est moi que tu veux parceque moi je sait deja que c’est toi et pas une autre…

BEURK

Les situation frustrantes sont légions dans ma région, elles me dégoutent et m'inspire en particulier quand il s'agit de me réveiller.

entendre monsieur ducon faire l'article d'une chinoises aux gros seins "ce qui est rare surtout qu'ils avaient l'air bien lourds donc ca devait etre des vrais !!" 

a l'ami

a l'ami toujours présent malgré la pluie et l'orage 

parfois accablé par les vibration de ton téléphone

souvent ulcéré a l'idée d'une déjection buccale

tu ne rate jamais l'occasion de te sortir la tète du bocal

même quand les soucis te submerges

tu trouve toujours un moment a partager

lorsque c'est la mélancolie qui t'assiège

ta meilleure réponse : un plat de lasagnes a déguster

l'amitiés n'est pas pour toi une notion désuète

non elle est la réminiscence d'une noblesse oublié

d'une sincérité quasiment rupestre

je suis sur maintenant que ça ne t'empêchera pas d'avancer

A toi l'ami n'oublie jamais que ta force c'est ta capacité d'emerveillement

lorsque tu te pensera perdu dans la tempête de l'existence

que tu devienne chevelu et poète ou mentons rasé ventre rond

tu ne pourra pas rater l'occasion de toucher la beauté du monde

car il te fixe dans les yeux en te tendant les bras

VOUS

on nous opposes au "mainstream"
on nous injures a coups bien-pensance
on nous détruit a coup de telerama
on vous parle de vivre une passion
on vous parle de ressentir les vibrations de nos émotions
on vous emmerdes

Nous ne sommes qu"un reflet de vous, chez nous aussi il y a des idealistes, chez nous aussi, il y a des capitalistes, des communistes, des anarchistes, des repris de justice, des joueurs de tetris, des bouffeurs de réglisses, des clown triste, des artistes, des sarkozystes, des bamba tristes et des idéalistes

chez nous surtout il y a des gens qui ont du recul sur le troupeau dont vous faites partis.

La salle d'attente est pleine et nous sommes prêt a sortir..